Le 30 juillet est la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, un enjeu social bien réel même s’il demeure dans l’ombre. Un rapport publié plus tôt cette année par le Canadian Centre to End Human Trafficking (CCTEHT) révèle que la voiture est de loin le mode de transport le plus fréquemment utilisé pour la traite de personnes, en particulier dans des circuits établis. 

Au fur et à mesure que le Canada continue de se remettre de la COVID-19 et de lever les restrictions qui y sont associées, celles qui concernent les déplacements suivent dans la foulée. L’augmentation du nombre de voitures traversant les frontières provinciales et nationales peut accroître le mouvement de victimes de la traite de personnes. En tant que plateforme qui met en relation chauffeurs et usagers, nous voulons nous assurer que nous faisons notre part dans les communautés où nous œuvrons pour aider les chauffeurs et les livreurs à reconnaître les signes de traite de personnes, à faire les signalements nécessaires ou à demander de l’aide. 

En collaboration avec le CCTEHT, nous avons créé des ressources et rédigé des conseils pour reconnaître la traite de personnes

Si un chauffeurs soupçonne qu’il transporte une victime de la traite de personnes, il peut suivre les trois étapes ci-dessous.

  1. Demander de l’aide s’il pense que la victime est en danger imminent : s’il y a urgence et que quelqu’un est en danger immédiat, appelez le 911 et signalez l’incident sans attendre.
  2. Noter l’information importante :
    • la date, l’heure et le lieu de l’incident présumé;
    • une description des personnes impliquées, y compris les traits physiques distinctifs tels que la couleur des cheveux, l’âge approximatif et les tatouages;
    • tous les noms ou surnoms entendus;
    • un résumé de la situation qui a motivé le signalement.
  3. Signaler l’incident : appelez la Ligne d’urgence canadienne contre la traite de personnes dès que vous avez quitté les lieux au 1-833-900-1010 pour signaler l’incident. 

« La plateforme d’Uber est offerte dans neuf provinces et dans plus de 140 municipalités. L’étendue de notre réseau nous confère la possibilité, voire la responsabilité de mettre les communautés locales en contact avec les ressources disponibles, a déclaré Nick Pailthorpe, responsable de la liaison avec les forces de l’ordre pour Uber au Canada. Les chauffeurs qui utilisent la plateforme Uber se retrouvent en position unique pour interagir avec des personnes à risque. Grâce à notre travail avec le Centre et aux ressources et à l’information que nous transmettons, nous espérons renforcer la vigilance sur les routes et contribuer à la lutte contre la traite de personnes. »

« Comme les acteurs de la traite de personnes perfectionnent constamment leurs tactiques pour mieux s’attaquer à leurs victimes, nous sommes heureux de voir Uber jouer un rôle important dans l’éducation de ses chauffeurs, des communautés où elle œuvre et des Canadiens en général sur la meilleure façon d’aider les victimes et les survivants de ce crime odieux », a déclaré Julia Drydyk, directrice générale du Canadian Centre to End Human Trafficking.  

Nous transmettrons plus d’informations pour cerner les cas de traite de personnes à tous nos chauffeurs et livreurs dans les jours à venir.  

Si vous pensez avoir été témoin d’un événement qui pourrait être de la traite de personnes, ou si vous ou quelqu’un que vous connaissez pourriez avoir besoin d’aide pour une situation à risque, vous pouvez appeler la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes au 1-833-900-1010. Nous avons également fait équipe avec le Canadian Centre to End Human Trafficking pour une baladodiffusion spéciale où vous pourrez en apprendre davantage sur la ligne d’urgence et le service qui y est offert.

En savoir plus sur les efforts d’Uber pour lutter contre la traite de personnes.