Une semaine après avoir conclu un accord avec l’Etat sur l’avenir d’Uber dans le canton de Genève, nous souhaitons partager une mise à jour des avancées réalisées depuis.

En soutien aux chauffeurs

Tous nos efforts se concentrent actuellement sur l’assistance apportée aux chauffeurs qui souhaitent faire la transition vers notre partenaire de flotte et ainsi reprendre la route le plus rapidement possible. La suspension forcée de notre service le jour même de la réception de l’arrêt du Tribunal fédéral est arrivée brutalement. Depuis, nous avons œuvré jour et nuit pour que la transition vers ce nouveau modèle d’activité soit aussi rapide et transparente que possible, afin que les chauffeurs puissent aller de l’avant dans les plus brefs délais. Dès ce lundi, nous avons pu relancer l’application, les chauffeurs pouvant dès lors reprendre leur activité et offrir le service que de nombreux usagers attendaient.

Aujourd’hui, tous les chauffeurs encore directement sous contrat avec Uber ont été transférés à l’entreprise partenaire MITC Mobility. Nous sommes heureux de vous informer qu’à ce jour, ce sont plus de 200 chauffeurs qui ont déjà formellement accepté d’être transférés à l’entreprise partenaire MITC Mobility et qui ont pu reprendre leur activité tout en profitant de revenus attractifs en raison de la forte demande des usagers. En outre, les usagers genevois et les touristes peuvent à nouveau compter sur une solution de transport sûre et fiable dans leur ville.

Il s’agit d’une situation nouvelle et complexe pour toutes les personnes concernées, et nous sommes reconnaissants pour le soutien et la confiance que nous avons reçus alors que nous amorçons ce changement. Et si nous sommes très heureux d’entendre les chauffeurs ravis de pouvoir reprendre la route, nous sommes aussi à l’écoute des chauffeurs ayant d’autres projets en cours de développement ou étant simplement en quête de solutions correspondant davantage à leurs besoins.

Ouvert à l’échange

Nous avons fait de l’échange avec les chauffeurs notre priorité – qu’ils aient choisi de continuer ou non leur activité avec notre partenaire – et de leur offrir le meilleur service possible dans ces nouvelles circonstances. Ces derniers jours, nous avons échangé avec les chauffeurs et leurs associations dans le cadre de séances d’information ou de conversations individuelles. Nous les avons tenus informés, par le biais d’e-mails et de séances d’information, des options qui s’offrent à eux et des prochaines étapes concernant le passé et l’avenir. Outre le fait qu’ils peuvent toujours s’adresser directement à Uber pour obtenir des réponses à leurs questions, nous continuerons à recueillir leurs commentaires dans le cadre d’enquêtes, de tables rondes et de conversations individuelles.

Nous avons également reçu des questions de la part d’associations de chauffeurs et de représentants syndicaux, ces derniers demandant des éclaircissements sur la nouvelle situation. Nous avons envoyé des réponses écrites pour répondre à leurs préoccupations, et nous avons également envoyé des invitations pour des réunions supplémentaires. Malheureusement, une association représentant une fraction des chauffeurs a décidé ce jour de recourir à la violence en endommageant le bâtiment où se situent nos bureaux à Genève, ce au lieu de s’engager de manière constructive dans un échange que nous leurs avions préalablement proposé. Bien que nous soyons toujours ouverts au dialogue, nous déplorons ces comportements et rappelons que nous ne tolérons aucune forme de violence et de menaces à l’encontre de nos équipes.

A propos des paiements

Une question soulevée à plusieurs reprises par les chauffeurs qui ne souhaitent pas continuer à utiliser l’application est de savoir si et comment ils pourront recevoir une  compensation pour leur activité passée. Nous voulons être absolument clairs sur le fait qu’Uber est prêt et disposé à payer ce qu’il doit légalement aux chauffeurs, ce dans les délais les plus courts possible. Cet élément fait partie intégrante de l’accord conclu avec le Département de l’économie et de l’emploi (DEE) et nous respecterons cet engagement en travaillant avec les départements d’État respectifs que nous avons déjà sollicités.

Pour ce faire, nous avons défini un processus clair et équitable dans le cadre duquel nous travaillerons avec la Direction générale de l’Office cantonal de l’inspection et des relations du travail (OCIRT) afin de définir une méthodologie pour évaluer l’obligation d’Uber de payer rétroactivement les salaires et autres avantages des chauffeurs à Genève. Comme ces demandes sont individuelles pour chaque chauffeur, cela nécessite une analyse précise et détaillée, c’est pourquoi nous ne sommes pas encore en mesure de donner plus de détails sur les montants exacts qui résulteraient de ce processus. Cependant, nous sommes conscients que les dernières semaines ont été très difficiles pour les chauffeurs VTC à Genève, et mettons tout en œuvre pour les aider à traverser cette période difficile.

Collaboration avec l’Etat de Genève 

En parallèle de nos conversations constructives avec les chauffeurs, nous avons également répondu aux demandes quotidiennes de l’État de Genève. Comme notre accord implique un travail conjoint et complexe entre l’Etat de Genève et Uber, nous avons proposé plusieurs réunions à l’OCIRT et à la PCTN. Malheureusement, la Conseillère d’Etat Fabienne Fischer a pris la décision unilatérale de revenir sur notre accord et d’initier un nouveau processus par le biais de la Chambre des relations collectives de travail (CRCT) avec des syndicats qui ne représentent qu’un sous-ensemble très limité de chauffeurs. Nous nous conformerons à la demande de participation, même si nous ne sommes pas certains de l’utilité d’un tel processus qui peut entraver notre capacité à nous concentrer sur l’aide aux chauffeurs qui souhaitent reprendre le travail.

Nous continuerons à vous tenir informés et restons mobilisés pour offrir un service de tous les utilisateurs de notre application dans le canton.