Avez-vous déjà eu envie d’en apprendre plus sur votre chauffeur Uber? Rencontrez Gisèle, une pince-sans-rire retraitée, qui adore les chats et la généalogie.


Parle-nous de toi.

J’ai 70 ans et je suis trois fois grand-mère. J’ai fait ma carrière en tant qu’intervenante en santé mentale, mon rôle était d’aider les familles dont un membre a une maladie mentale. Depuis 2013, je suis homéopathe spécialisée pour les animaux: j’ai d’ailleurs 4 chats à la maison!

À l’âge de 43 ans, j’ai appris que j’étais une enfant adoptée, ce qui m’a poussé à développer une passion pour la recherche généalogique. Je suis d’ailleurs en train de rédiger mon autobiographie!

Pourquoi as-tu décidé de devenir partenaire uberX?

Sans Uber, je ne pourrais pas mettre de beurre sur mes toasts. J’ai perdu mon emploi à l’âge de 68 ans. Ça a été très difficile pour moi, et cela m’a pris plus d’un an pour retomber sur mes pieds et commencer à chercher un emploi. J’ai envoyé une centaine de CV pour un poste dans mon domaine, mais rien ne fonctionnait.

Dans les médias, on parlait très souvent de Uber et j’ai vu ça comme un nouveau défi, même si j’avais peur que Uber me juge trop vieille (rires)! J’aime conduire et je suis bonne pour écouter les gens me raconter leur histoire, ayant moi-même été intervenante durant 20 ans.

À quels moments conduis-tu?

Très tôt le matin en semaine, 7h30 c’est mon heure. Je suis sur la route jusqu’à environ 15h, et je prends toujours une bonne pause pour le lunch. Depuis que j’ai commencé en octobre, je conduis environ 25 à 30 heures par semaine, et je tente d’atteindre un objectif monétaire me permettant de respirer et d’avoir un peu de fun.

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Pourquoi aimes-tu conduire avec Uber?

Je suis une personne accueillante avec un bon sens de l’humour, et j’aime faire rire les utilisateurs. Ils me racontent un petit bout de leur vie, comme si nous étions amis, et parfois je leur remonte le moral. Il m’est arrivé de reprendre les mêmes clients, et ils sont vraiment contents de me voir. La journée passe incroyablement vite, c’est vraiment une partie de plaisir.

J’aime conduire, je suis comme une touriste qui découvre la ville. À mon âge, pouvoir rencontrer tous ces jeunes gens dynamiques me fait tellement de bien, ils me donnent plein d’énergie.

J’aime aussi briser les idées préconçues que les gens peuvent avoir lorsqu’ils voient arriver une femme aux cheveux blancs derrière le volant: je conduis très bien!

Qu’aimerais-tu dire aux femmes qui pensent devenir partenaire-chauffeur?

Je leur dirais simplement “Venez vous-en, l’essayez c’est l’adopter!”. Conduire avec Uber, c’est se faire un cadeau: pas de patron sur le dos et pas de compte à rendre à personne. Tu ne peux pas faire autrement que d’aimer l’expérience si tu cherches un travail plaisant et gratifiant.

Mes trois filles avaient peur pour moi au début, jusqu’à temps que je leur explique pourquoi Uber est sécuritaire: pas d’échange d’argent, pas de client pris au hasard sur la rue, et on sait toujours qui monte à bord. Du point de vue sécurité, tu ne peux pas demander mieux, autant pour moi que du côté passager.

Si vous êtes comme moi et vous reconnaissez dans mon histoire, ne restez pas chez vous à broyer du noir. Avec Uber, on sort de la maison, on s’occupe et ça nous change les idées: c’est la recette du bonheur quand on ne feel pas!

Vous voulez joindre Gisèle et notre communauté de femmes partenaires-chauffeurs? Inscrivez-vous ici.

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