Après un premier accord sur le revenu minimum par trajet en janvier, Uber et les autres applications VTC viennent de conclure un accord sur la transparence et les conditions de suspension et résiliation avec les représentants de chauffeurs VTC. Cet accord, né du dialogue social sectoriel, témoigne de notre engagement à offrir toujours plus de clarté, de compréhension et de contrôle aux chauffeurs indépendants.

Nous le disons haut et fort, il est possible de concilier flexibilité et indépendance avec protection et plus de droits. Le dialogue et la négociation avec les représentants élus des chauffeurs constituent la meilleure voie pour renforcer et continuer à améliorer le cadre dans lequel les chauffeurs réalisent leur activité. 

Très concrètement, avec ce nouvel accord les chauffeurs disposeront de plus d’informations sur le fonctionnement des plateformes et auront une meilleure compréhension des indicateurs pris en compte pour la fixation du prix suggéré, l’attribution des courses, etc. En cas de désactivation – c’est à dire lorsqu’il est mis fin à leur contrat avec une application – les chauffeurs seront informés clairement des motifs et pourront faire valoir leurs observations avant toute prise de décision finale. 

Si toutefois une désactivation était décidée, les chauffeurs auront la possibilité de faire appel à une procédure de seconde chance pour avoir de nouveau accès à l’application. Chez Uber, toute décision de réactivation sera prise en tenant compte de la nécessité d’assurer la sécurité des passagers et des autres chauffeurs.

Enfin, si un chauffeur ne peut accéder temporairement à l’application en raison d’une erreur que nous aurions commise, il sera dédommagé financièrement pour le manque à gagner. Par exemple, un chauffeur qui réalise habituellement 30h/semaine et qui n’aurait pas pu accéder à l’application pendant 15 jours en raison d’un retard sur l’approbation d’un document (par exemple : permis de conduire, carte VTC, assurance du véhicule) pourrait percevoir une compensation comprise en moyenne entre 1100 et 1500€. 

Pour faire vivre cet accord et mettre en place les nouvelles mesures qu’il comporte, nous allons recruter une équipe qui sera notamment dédiée à la communication du détail des incidents aux chauffeurs, au recueil de leur témoignage, à l’étude d’éléments tels que l’enregistrement vidéo par dashcam et le lancement d’un centre de réexamen dans les cas liés à des incidents et à des suspicions de fraude. 

Il marque la capacité de l’ensemble des acteurs du secteur VTC à travailler ensemble pour assurer aux chauffeurs indépendants toujours plus de contrôle sur leur activité.