Dans le cadre du sommet Tech for Good organisé par le Président de la République Emmanuel Macron, Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, et Catherine Guillouard, PDG du Groupe RATP, annoncent un partenariat pour expérimenter les passerelles entre les activités de chauffeur VTC et livreurs indépendants et les métiers du Groupe RATP. Les chauffeurs et livreurs partenaires Uber pourront ainsi valoriser leurs “soft skills” (compétences comportementales transversales) lors du processus de recrutement.   

Le référentiel commun des “soft skills”

A l’occasion de la deuxième édition du sommet Tech for Good, les co-présidents du groupe “future of work” (« l’avenir du travail »), Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, et Stéphane Richard, PDG d’Orange, ont rendu public le résultat du travail accompli depuis un an pour élaborer des actions concrètes sur les parcours professionnels à l’ère digitale.

Le groupe de travail a identifié les “soft skills” comme un projet fondateur pour permettre à des publics éloignés de l’emploi d’accéder au marché du travail et à la mobilité professionnelle. Appuyés par l’association Article 1, œuvrant dans le cadre de la lutte contre l’inégalité des chances, les membres du groupe de travail ont élaboré ensemble un référentiel commun de “soft skills” (telles que les relations interpersonnelles, la communication numérique et l’écoute active) qu’elles s’engagent à reconnaître et utiliser dans leurs processus de recrutement ou d’évolution de leurs salariés ou partenaires.

Ce référentiel a pour objectif d’assurer aux travailleurs – notamment les moins diplômés – un meilleur accès au marché de l’emploi, une évolution de carrière renforcée avec des passages entre entreprises facilités et de la formation continue adaptée quel que soit leur parcours de vie et leur expérience passée.

Les organisations reconnaissent ainsi les compétences relationnelles comme aptitudes professionnelles de première importance et s’engagent à utiliser le référentiel dans le cadre de leur recrutement et politique RH. Les travailleurs pourront à terme accéder à une plateforme dédiée développée par Jobready de l’association Article 1 pour identifier leurs compétences, les évaluer, choisir des formations adaptées et être certifiés.

Les entreprises concernées, dont Uber et le Groupe RATP, reconnaissent ces compétences comme essentielles et s’engagent à les diffuser auprès de leurs salariés, clients ou partenaires.

Le partenariat entre Uber et le Groupe RATP

Dans ce cadre, Uber et Groupe RATP s’engagent dans un partenariat et lancent un pilote visant à créer un pont entre les métiers de la plateforme Uber et ceux du Groupe RATP. Les candidatures labellisées des travailleurs indépendants utilisant l’application Uber seront ainsi valorisées pour faciliter leur mobilité professionnelle vers le Groupe RATP.

Leurs compétences pourront notamment être prises en compte pour des emplois concernant les métiers de la conduite ou du service.

Pour Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber : “J’ai été très heureux de prendre part au Sommet Tech for Good organisé par le Président Macron et de co-présider les échanges sur le futur du travail aux côtés d’autres leaders mondiaux afin d’améliorer la qualité du travail à l’ère du numérique. Avec le référentiel commun des soft skills, nous allons permettre aux travailleurs indépendants de valoriser les compétences qu’ils développent en exerçant leur activité. Nous allons également plus loin avec un partenariat pionnier avec le Groupe RATP pour offrir aux chauffeurs et livreurs Uber de nouvelles opportunités pour l’avenir.”

Pour Catherine Guillouard, PDG du Groupe RATP : “Nous sommes ravis d’initier un partenariat avec Uber, prouvant ainsi notre agilité et capacité à imaginer de nouvelles solutions innovantes en matière de recrutement, dans un contexte de besoins importants sur certains métiers, notamment de conduite, pour le Groupe RATP. Ce partenariat illustre également les passerelles pouvant exister entre acteurs historiques des transports et plateformes, capables de s’allier pour améliorer l’accès à l’emploi, notamment des jeunes. Nous sommes là au cœur des enjeux du Sommet Tech for Good. »