Plus aucun nouveau véhicule diesel accepté sur Uber
Publié parAprès avoir annoncé notre objectif de mettre fin au diesel sur notre plateforme en France pour 2024, nous franchissons une nouvelle étape ce 1er janvier : plus aucun nouveau véhicule diesel ne peut désormais être enregistré sur notre application. Cette ambition s’accompagne de l’objectif d’atteindre 50% de véhicules électriques en 2025 et va ainsi au-delà des ambitions de la Loi d’Orientation des Mobilités qui a fixé un seuil de 10% de véhicules à faibles émissions pour les taxis et les VTC en 2024.
2022 : plus de nouveaux véhicules diesel sur Uber
Depuis 2020, nous avons mis en place un plan progressif et exigeant pour réduire drastiquement le nombre de véhicules diesel disponibles sur l’application Uber et atteindre zéro véhicule diesel en 2024.
Cette progressivité a pour but d’accompagner la transition des chauffeurs qui possèdent déjà un véhicule diesel :
- En 2021, les nouveaux véhicules diesel neufs ne pouvaient plus être enregistrés sur l’application Uber.
- Depuis le 1er janvier 2022, aucun nouveau véhicule diesel ou hybride diesel ne peut désormais être enregistré sur Uber, qu’il soit neuf ou d’occasion
- En parallèle, au fur et à mesure des années, les chauffeurs changent leur véhicule lorsqu’il atteint 6 – 7 ans conformément à la réglementation en vigueur
- En 2024, il n’y aura plus de véhicules diesel sur la plateforme Uber.
L’engagement d’Uber en faveur de l’électrique et de la sortie du diesel
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La sortie du diesel est l’affaire de tous et il y a urgence à agir
Le trafic routier est à l’origine de nombreux polluants atmosphériques, notamment de plus de la moitié des émissions d’oxydes d’azote (NOx). En septembre 2021, l’OMS a abaissé la quasi-totalité des seuils de référence sur la qualité de l’air, en signalant que le dépassement de ces nouveaux seuils relatifs à la qualité de l’air était associé à des risques importants pour la santé, tandis que le respect de ces seuils pourrait sauver des millions de vies.
L’OMS a ainsi divisé par 4 le seuil recommandé pour le dioxyde d’azote (NO2), polluant principalement émis par les voitures diesel. En l’espace d’une journée, la part de Franciliens exposés à un dépassement des seuils de NO2 est alors passée de moins de 1 % à plus de 95 %.
Les enjeux sanitaires nécessitent ainsi que l’ensemble de l’industrie accélère vers la sortie du diesel. Nous nous réjouissons que d’autres acteurs du secteur VTC et taxis aient depuis pris des engagements similaires mais tous les acteurs ne se sont malheureusement pas encore mobilisés.