JUMP s’associe à Veolia pour trier, recycler et valoriser les pièces défectueuses ou hors d’usage de nos vélos et trottinettes. Ce partenariat avec Veolia est une nouvelle étape franchie dans notre engagement pour limiter au maximum notre empreinte environnementale et de bénéficier de l’expertise de Veolia  en matière de recyclage des matières pour valoriser 100% des pièces des véhicules JUMP.

Du tri des déchets à leur recyclage : un processus complet et certifié  

Nos vélos et trottinettes sont conçus pour résister aux intempéries et rester de jour comme de nuit dans la rue grâce à des composants adaptés et de qualité ainsi qu’un programme d’entretien minutieux. Un véhicule plus solide, c’est un véhicule qui a moins besoin d’être réparé !
Parfois, certaines pièces doivent être changées et remplacées. Grâce à notre partenariat avec Veolia, nous nous engageons à réparer, recycler ou valoriser chaque élément d’un vélo ou d’une trottinette qui ne fonctionnerait plus. 

Nous avons un atelier de réparation dans chacun de nos entrepôts avec une trentaine de mécaniciens qui s’occupent de vérifier l’état des véhicules et de procéder aux réparations nécessaires. Dans 98% des cas, le vélo ou la trottinette est réparable et remis sur la route. 

Pour les 2% restants, quand le véhicule n’est plus utilisable, deux processus s’engagent:

    • Les pièces toujours fonctionnelles sont réutilisées sur d’autres véhicules comme les béquilles ou les poignées par exemple ;
    • Pour les pièces qui ne le sont plus, Veolia entre en jeu ! 

Comment cela fonctionne concrètement ? 

Veolia s’occupe alors du processus de collecte, de tri et de valorisation et/ou recyclage des déchets et des pièces défectueuses ou hors d’usage. Nous réservons un espace dans nos 2 entrepôts pour entreposer les pièces défectueuses. Veolia, à travers sa filiale Triade,  se charge de venir récupérer le matériel dans les entrepôts et le transporte vers ses sites de traitement spécialisés, triplement certifiés (ISO 14 001, ISO 9001, OHSAS 18001).

Les pièces défectueuses sont alors triées en 4 catégories : les plastiques & caoutchoucs, les métaux, les composants électroniques et les batteries. En fonction des matériaux, un processus de recyclage s’entame alors avec un objectif de valorisation supérieur à 90%. Ce sera également le cas pour les batteries électriques quand nécessaire. Veolia, à travers sa filiale SARPI, va notamment procéder à un premier traitement de batteries pour JUMP sur son site de Dieuze en Moselle, spécialiste depuis plus de 10 ans maintenant du traitement des batteries électriques.

Ainsi, 100% des pièces qui composent les vélos et trottinettes JUMP sont traitées, recyclées ou valorisées : l’aluminium servira à refaire des cadres de vélos ou des pièces automobiles, la ferraille sera transformée en boîtes de conserve, les métaux précieux comme l’or contenus dans les cartes électroniques pourront redevenir des bijoux !

Quelques idées reçues…

  • Les véhicules en free floating sont de mauvaise qualité” 

Les vélos JUMP pèsent 32 kg et on été conçus pour assurer la stabilité et la sécurité de ses utilisateurs. En juillet, la deuxième génération des trottinettes JUMP a été lancée, un modèle encore plus durable. 

  • Les trottinettes électriques en libre service ont une durée de vie de 28 jours” –

4 mois après le lancement de la deuxième génération de trottinettes JUMP, seule quelques unes n’ont pas pu être réparées.
Les composants structurels tels que le cadre et le moteur durent plus d’un an et certains composants d’usure tels que les freins et les béquilles sont remplacés environ tous les 3 à 6 mois.

  • Les batteries ne se recyclent pas” 

Veolia est précurseur du recyclage des batteries avec une expertise et un savoir-faire qu’elle développe depuis plus de 10 ans.
Les différents éléments constitutifs d’une batterie sont recyclés après extraction, purification et concentration dans des procédés chimiques complexes. Veolia, pour JUMP, récupère et valorise des batteries pour en extraire les métaux stratégiques (nickel, cobalt, cuivre, lithium, manganèse,…). Sur le réemploi des métaux, citons par exemple le cas du cobalt ou du nickel, deux métaux à fort enjeu avec le développement des technologies, qui peuvent être réutilisés dans des applications métallurgiques pour refaire des aciers spéciaux ou dans la chimie afin d’obtenir des sels métalliques utiles à la fabrication de cellules de batteries.
Concernant le lithium présent dans les batteries (1%), les sources principales d’approvisionnement aujourd’hui sont issues des mines ou des salars, l’enjeu des prochaines années sera de les substituer progressivement par des matériaux provenant du recyclage.

De quoi est faite une trottinette et comment chaque matériau est recyclé ou revalorisé ? 

Les déchets d’une trottinette ou d’un vélo sont principalement : le frein et l’accélérateur électronique, le tableau de bord, les poignées, les batteries principale et externe, le boîtier de géolocalisation, le moteur, les pneus et le squelette fait de métaux ferreux et non ferreux ainsi que de plastique. Voici ci-dessous ce que représente chacun de ces éléments et comment ils sont traités par Veolia: 

Matière Poids Suivi 
Caoutchouc 1,66 kg Valorisation énergétique
Induit 1,22 kg Broyage puis recyclage des métaux
Plastique 1,42 kg Recyclage
Batterie 2,9 kg Recyclage + valorisation des métaux stratégiques
Carte électronique 0,22 kg Séparation des métaux précieux pour réemploi
Ferraille 2,7 kg Recyclage (pour des structures métalliques, des conserves, des radiateurs par exemple)
Aluminium 3,72 kg Recyclage (en pièces automobiles, cadres de vélos, électroménagers, ustensiles de cuisine)
Câbles 0,14 kg Séparation des métaux et plastiques pour recyclage

Des opérations pensées pour réduire l’impact environnemental  

Se déplacer en trottinette et en vélo, c’est éviter d’utiliser une voiture individuelle et c’est souvent beaucoup plus rapide pour les trajets courts. Depuis notre lancement en avril, nous avons mis en place plusieurs actions pour réduire au maximum notre empreinte environnementale et ce, dès notre lancement : 

  • Les véhicules JUMP sont conçus pour résister aux éléments et rester de jour comme de nuit dans la rue grâce à des composants adaptés et de qualité et un programme d’entretien minutieux. Un véhicule plus solide, c’est un véhicule qui a moins besoin d’être réparé ou recyclé ! 
  • Les vélos sont équipés d’une batterie amovible qui peut être remplacée sur place lorsqu’elle est déchargée. Cela signifie que les vélos ne sont pas transportés quotidiennement pour être rechargés ce qui réduit considérablement le nombre de trajets logistiques.
  • Des vélo-cargos à assistance électrique et des camions au gaz naturel effectuent plus de 80% des opérations de terrain. JUMP a pour ambition de réaliser à terme 100% de ses trajets logistiques avec une flotte à faibles émissions et, bonne nouvelle, c’est déjà le cas pour tous les trajets logistiques concernant les trottinettes!