Lorsque Moossa est arrivé au Québec, il a commencé à conduire avec Uber à temps partiel pour l’aider à payer sa nouvelle voiture. Quatre ans plus tard, même s’il occupe maintenant un emploi traditionnel de 9 à 5, il continue à conduire les soirs et les fins de semaine pour arrondir ses fins de mois.

Emanuel, quant à lui, est technicien du son et passionné par l’audio. Toutefois, le travail créatif n’est pas toujours constant. De plus, il vit avec un problème de santé qui l’empêche de respecter des horaires fixes. Pour lui, Uber lui offre la liberté de gagner un revenu selon ses propres conditions.

Alors, qui sont les personnes qui conduisent ou livrent avec Uber au Québec ?

Ce sont des étudiants, des retraités, des entrepreneurs, des parents, des nouveaux arrivants, ainsi que des personnes qui cherchent un revenu d’appoint ou qui épargnent pour un objectif personnel.


Ce qu’ils ont en commun ? La flexibilité

 

En fait, 84 % des chauffeurs et livreurs québécois affirment que la flexibilité des horaires est une raison clé pour laquelle ils choisissent de gagner un revenu avec Uber. (Sondage Pollara, décembre 2024)

 

A quoi ressemble réellement la flexibilité :

  • Travailler si, quand et où ils le souhaitent ;
  • Décider quelles courses accepter ou refuser ;
  • Utiliser librement d’autres plateformes, aucune exclusivité requise.

 

Protéger la flexibilité tout en introduisant de nouveaux avantages

Il y a trois ans, les TUAC Canada et Uber Canada ont uni leurs forces pour signer un accord historique offrant aux chauffeurs et livreurs des services de représentation et défendant des réformes du travail. Cet accord met l’accent sur ce que les chauffeurs et livreurs nous disent vouloir : protéger leur flexibilité de travailler si, quand et où ils le souhaitent, tout en leur offrant de nouveaux avantages et protections:

  • Flexibilité:  Les travailleurs de plateformes conservent le droit de travailler comme ils le souhaitent, y compris la possibilité de travailler sur plusieurs plateformes.
  • Garanties de revenus:  Les travailleurs recevraient au moins 120 % du salaire minimum pendant les périodes de temps engagé. Le temps engagé correspond à la période entre l’acceptation d’une course et sa complétion.
  • Fonds d’avantages flexible:  Les travailleurs de plateformes qui effectuent au moins 20 heures de temps actif par semaine en moyenne sur un trimestre donné auraient droit à un fonds d’avantages sociaux qui les suivrait d’une plateforme à l’autre. Les travailleurs qui passent plus de temps sur les plateformes auraient droit à davantage d’avantages — le fonds est donc proportionnel au temps investi.
  • Avis de résiliation: Les travailleurs auraient droit à un préavis de résiliation ou à une indemnité compensatoire.
  • Protections en matière d’accident du travail:  Les travailleurs de plateformes auraient droit à une couverture en cas d’accident du travail, incluant les blessures survenues pendant le temps actif.
  • Droit à une représentation syndicale:  Les travailleurs devraient pouvoir adhérer à un syndicat et avoir accès à la négociation collective.

 

Un fort soutien parmi les travailleurs de plateformes québécois

Un sondage récent a révélé que 77 % des travailleurs de plateformes au Québec soutiennent l’adoption par le gouvernement des normes proposées dans l’accord entre Uber Canada et les TUAC Canada (Sondage Pollara, décembre 2024).

Le soutien pour chaque mesure individuelle est également très élevé, variant de 84 % à 89 %. En particulier, la couverture en cas d’accident du travail (89 %) et la protection de la flexibilité des chauffeurs (88 %) bénéficient d’un appui massif — ce sont deux des éléments les plus valorisés de la réforme proposée.