

L’économie digitale permet alors de penser une autre voie, le « glocal » ! Choisir une approche glocale, c’est s’entourer d’experts ayant une vision achat, communication et multiculturelle qui répondra aux attentes des voyageurs.
Choisir son écosystème
Le choix des fournisseurs est une étape primordiale lors de la conception d’une politique voyage. Plusieurs services et critères entrent alors en jeu pour établir des partenariats qui permettront d’atteindre au plus près les objectifs fixés. L’entreprise doit choisir les fournisseurs qui répondront réellement à ses demandes. Pour les départements achats des entreprises notamment, la tentation d’aller vers une solution globale est très forte. Choisir une TMC unique permet en effet de massifier ses demandes et donc de réduire les coûts tout en offrant également des avantages en termes de gestion puisque dans cette logique, une facture unique serait proposée.
D’un point de vue communication interne et externe, le plan d’explication et d’implémentation d’un fournisseur unique est également attrayant. Il faut pourtant nuancer cette tentation puisque au sein de l’industrie des déplacements professionnels, plusieurs facteurs viennent entraver cette apparente simplicité. Soyons clairs. Le processus qui consisterait à missionner un fournisseur unique, qui serait chargé de répondre à tous les besoins des déplacements professionnels d’une entreprise et qui serait opérationnel dans 120 pays, est tout simplement une utopie. Avoir conscience de cette réalité, c’est être prêt à faire des choix efficients.
Dans de nombreux cas, choisir un fournisseur local peut s’avérer indispensable. Ce dernier prendra notamment en compte les spécificités religieuses ou politiques du pays concerné et proposera donc un service sur place plus précis, donc plus efficace. S’il est interdit en France de collecter des informations sur les convictions personnelles de ses salariés, il ne peut être nié que certains pays permettent un accès restrictif à leurs frontières suivant la religion des personnes. Un visa israélien sera ainsi incompatible avec certaines destinations. C’est un sujet sensible pour lequel il est important de travailler avec le partenaire adéquat afin de ne pas prendre le risque de pénaliser le bon déroulement d’une mission ou la sûreté d’un collaborateur. Le contexte géopolitique doit également être considéré, tout comme l’application du yield, la politique de distribution, la langue des applications ou même le débit internet disponible.
Le “glocal”
L’économie digitale permet alors de penser une autre voie, le « glocal ». Le « glocal » est un acronyme qui reprend les leviers d’achats globalisés tout en garantissant un maximum d’efficience et d’adhésions locales. Des géants de l’économie numérique tels que Uber for business ou AirBnB for Work ont réussi à imposer une solution unique pour tous les voyageurs. Ce dispositif est possible pour un service mono-tâche, une brique au sein du mur que constitue le voyage d’affaires. Une approche « glocale » met en avant des contrats transversaux qui intègreront des accords avec des fournisseurs locaux tout en répondant aux impératifs légaux.
Choisir une approche « glocale » pour sa politique voyage, c’est s’entourer d’experts ayant une vision achat, communication et multiculturelle qui permettra de fidéliser les fournisseurs tout en répondant aux attentes des voyageurs.
Publié par Uber for Business
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